Cambodge

 

En route pour Phnom Penh

 

Après 2 jours au calme sur la petite île de Don Det, nous partons pour la capitale du Cambodge mais avant tout, le défit de la frontière des officiers corrompus nous attend. Le bateau est prévus à 8h, mais partons 30min plus tard alors que le bus est à 9h. On y arrive quand même, on a le temps de faire du change en dollars pour le visa, puis rejoignons la gare routière et découvrons que le bus est à 10h. Avec la ponctualité des bus au Laos, nous partons en retard.

 

Et après 20min de route, après avoir refus la 1ére arnaque dans le bus (Un mec propose de faire les visas pour nous en échange de 40$, il insiste et ment en disant que le bus ne nous attendras pas de l'autre coté) puis voilà la fameuse frontière. Pour essayer de nous démotiver, on nous oblige à prendre nos sacs que nous prenons avec plaisir.

Nous arrivons au bureau pour la sortie du Laos, et l'officier nous dit que nous devons le payer 2$. Nous disons que nous avons juste assez pour le visa Cambodgien, ce qui ne lui plait pas et nous dit d'attendre. Tout le monde passe sans que cela dérange et il ferme les vitres en nous ignorant. Sachant que le tampon n'est pas très utile, nous partons direct coté Cambodgien.

Nous évitons, de justesse, le faux contrôle du carnet de vaccination qui coute 1$. Nous remplissons les papiers, on nous colle le visa dans le passeport puis au moment d'avoir le tampon d’entrée, le douanier nous dit qu'il faut le tampon de sorti, ils son de mèche avec leurs voisins corrompus (normal, ils font la même dans l'autre sens). Nous y retournons et laissons 1$ à la tête de c.. qui sert de douanier, puis retournons de l'autre coté. Les 400m qui séparent les 2 postes, nous fond bien transpirer. Une fois le tampon sur le passeport nous retrouvons notre bus, tout le monde attend devant bus car ils n'ont toujours pas leurs visas, le mec étant un menteur. Si tout le monde étaient patient et attendraient au lieu payer tout les corrompus de cette frontière, il serait surement plus simple d'arriver au Cambodge avec le sourire.

 

Malgré tout le sourire réapparait vite sur nos visages avec le premier contact avec les locaux, eux qui ont une telle joie de vivre. 12h après avoir quitté notre hôtel, nous arrivons enfin à Phnom Penh.
Nous rejoignons l’hôtel, où nous avons fait envoyé nos attestions d’assurance utiles pour les visas Chinois et Russe, de plus il est bien situé.
Nous passons 2 jours dans la capitale, nous visitons la ville à pied et en scooter. Au programme, flâner dans les rues et visite du musée Tuol Sleng dit S21 (un lieu de mémoire de la cruelle histoire du Cambodge durant les 5ans de pouvoir de Pol Pot et son parti les Kmer Rouge). Un lieu qui ne laisse pas du tout indifférent et permet de visiter le Cambodge d’un autre œil.
Phnom Penh est une ville en plein développement, la pauvreté et l'extravagance des riches se côtoient ce qui installe un malaise et fait de la capitale une ville pas très sure.
Malgré tout, notre séjour ici se passe très bien, les repères cambodgiens plus ou moins assimilés (double monnaie, quelques mots, plats, organisations), nous pouvons continuer la découverte du pays.

 

La capitale des Kmers

 

Nous quittons la ville pour rejoindre Siem Reap et les temples Angkor. C’est la fête de .... Du coup tout les Cambodgien retourne voir leur famille dans les campagnes, ils sont tous sur leur 31. Après de très nombreux arrêt pour déposer du monde tout le long du trajet, nous arrivons en fin d’après’m dans la 2ème ville du pays. Après une petite douche, nous sortons boire une bière ^^. En discutant avec les propriétaires de l’hôtel, nous apprenons que le prix pour visiter les temples est passé de 20 à 37$, légère augmentation sans aucunes justifications, mais bon nous sommes touriste, nous n’avons rien à dire et juste à payer. Malgré tout nous irons les visiter mais avant nous visitons la ville, une ville qui n’est pas à l’image du pays, tout y est fait pour le tourisme car la citée Angkor est l’attraction phare du pays (4 millions de visiteur par an), les bus des tours organisés s’alignent sur les bords des petites routes du centre. Un centre ville haut en couleur, avec la”Pub Street”, les marchés et magasins de souvenir, un parc d’attraction en centre ville.

Le lendemain, nous passons la journée en scooter à vagabonder sur le site des temples de la citée d’Angkor. C’est quand même assez unique comme lieu, les temples sont massifs, les canaux et les réservoirs d’eau qui alimentaient la ville  de 200 000 habitants à l’age d’or du royaume. En piètre touriste, nous ne visitons pas les endroits photographiés par les millions de touristes comme les lieux de tournages de “Tom Rider”, et le plus grand édifice religieux du monde qui est le temple le plus rénové de la citée d’Angkor, le temple d’Angkor Vat car avec beaucoup de mal chance, un gros orage commence au moment que nous avions choisit pour finir notre journée en le visitant . Nous le voyons quand même, et c’est une marrée humaine qui traverse le pont flottant sur le canal qui isole le temple, nous le voyons quand même mais n’avons pas le temps de le visiter, nous allons nous abriter dans un bar car l’orage est gros, et quand il se termine, les heures de visites sont finit. La journée à était super sympas même si nous avons toujours du mal à trouver notre place dans les parc d'attractions de l’Unesco.

 

Dernière étape, le Sud

 

Nous prenons nos billets de bus pour aller dans le sud, à Kampot (transport et visa). Une journée de transport est utile, avec un arrêt obligatoire à Phnom Penh, le temps de manger et de se faire arracher/voler le sac à main de Manon (téléphone et CB, plus de peur que de gravité, la route continue), il est temps de prendre l’autre bus. Après avoir mit le double du temps annoncé par le chauffeur, nous arrivons en début de soirée, et pour terminer une journée compliquée, un chauffeur de tuk-tuk agressif nous insulte car nous préférons aller à pied dans le même hôtel que Ariane et Emeline, 2 françaises rencontrées dans le bus. Il se trouve à 300m, et y arrivons rapidement, Anna et Seb tiennent cet hôtel. Sacs déposés dans la chambre nous sortons manger, en rentrant à l’hôtel Seb nous propose un Pastis, ce qui ne se refus pas. 5 verre plus tard, il est temps d’aller  dormir. 

Nous passerons la semaine ici, la ville est à taille humaine et plus cambodgienne que touristique et proche de la frontière du Vietnam. Nous profitons du mauvais temps se reposer, et visiter les plantations de poivre (l’un des meilleur au monde, c’est ce qu’il se dit) et la ville. Après 2 jours de pluie, sous le soleil, nous partons en scooter à Kep, une petite station à balnéaire, ancien village de pécheur à 30min de Kampot, réputé pour le crabe au poivre. Le marché est le meilleur lieux pour le gouter, il est au bord de la mer, les crabes encore dans les casiers dans l’eau, on les achète au Kg (4$) puis les faisons cuisiner sur place.

 

Le marché est plein de fruit de mer tout frais, les barbecues tournent à plein régime, le chemin de consommation le plus cour jamais vu, a tout casser 100m entre le lieux de pèche et la cuisine, après cette petite balade au odeur de la mer nous allons manger noter kilo de crabe au bord de la plage. Mise à part le marché et le parc naturel, la ville n’a rien de géniale. 

Le lendemain, nous allons à Sihanoukville, il y a 2h de route en scooter. Nous voulions y passer quelques jours préférons aller y passer la journée. La route est un peu longue mais sympas de traverser tout les villages et de voir les campagnes du pays. Quand nous arrivons aux abords de la ville, nous voyons tout les projets d’hôtel et tout les énormes Resort en construction pour des groupes chinois. Dans quelques années, la ville ne sera plus la même, se sera peut-être mieux, car cette ville côtière est le plus gros port du pays et la plus grosse station balnéaire. La ville est super sale, des tas de poubelles accueillent les clients devant tout les établissements et la plage, peut-être pour monter à tout le monde la quantité de déchets créés par les touristes, je plaisante, tout simplement car il y a plus de déchet que de camions poubelle et surtout pas de déchetterie ou simplement de décharge. Les déchets servent, mélangés à du grava et de la terre, à mettre les terrains au niveau des routes pour construire de nouveaux hôtels. La ville ne nous plait pas du tout, après une bière et un repas, nous reprenons la route de l’hôtel. Comme presque tout les soirs, nous buvons un coup avec Seb et discutons comme dans un bon bistro en France, ce qui est plaisant.

Nous restons la fin de semaine à Kampot où nous avons pris nos petites habitudes, petit caf’ le matin, la dame qui à le grand sourire tout les soirs quand on arrive à son resto, des choses simples tellement top, avoir une routines fait du bien de temps en temps. 

Le temps est venu de rejoindre le prochain pays dans lequel nous mettrons le cap au nord pour de bon. Nous partons à 10h pour le Vietnam, notre dernier pays d’Asie du Sud-Est. (Vietnam)